ÉDITIONS GERMES DE BARBARIE
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Hors collection

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José Correa  / Baudelaire Les fleurs du mal 
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Il s'agit d'une lecture personnelle du recueil de Baudelaire faite par l'artiste qui a illustré 25 poèmes choisis par ses soins. Après l'impression du corps de l'ouvrage (84 pages en 21 x 29 cms) sur un papier ivoire 160g et de la couverture sur un papier couché blanc 350g, Reliure avec un dos carré collé renforcé par de la singalette (une mousseline utilisée par les couturiers pour créer leurs patrons). Les 10 exemplaires de tête (numérotés de I à X) sont malheureusement déjà épuisés.
La présente édition des Fleurs du mal de Charles Baudelaire, strictement limitée à 100 exemplaires, a été achevée d'imprimer le 21 septembre 2020 sur les presses des éditions Germes de barbarie au Fleix. Le tirage, réalisé sur papier Symphony ivoire 160g, se répartit de la manière suivante :
- 10 exemplaires accompagnés d'un ex-libris numérotés de I à X (épuisés)
- 90 exemplaires numérotés de 11 à 100.
Ce livre comporte vingt-six dessins originaux et une couverture spécialement dessinés pour l'occasion par José Correa. Tous les exemplaires ont été numérotés et signés par l'artiste après tirage.

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Commande directe chez l'éditeur avec les modalités suivantes (chèque ou paiement Paypal) :
 

Nombre d'exemplaires : ….... x 25 € + participation aux frais de port : 5€ par exemplaire (France métropolitaine) à retourner avec le règlement :  chèque à l’ordre de Bernard Deson, éditions Germes de barbarie – 619, rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix   Tél.: 0675960455 
Paiement Paypal : bdeson@yahoo.fr
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Le Fou et la licorne par Eric Poindron


  • Broché : 270 pages
  • Date de publication : 20 février 2020
  • ISBN-10 : 249127101X
  • ISBN-13 : 978-2491271015
  • Dimensions du produit : 14,4 x 1,5 x 21 cm
  • Prix : 17,00€
"Qui est le fou et qui est la licorne / Sommes-nous l'irrévérencieux des siècles passés / à la recherche de la grande dame au front pointu des territoires inconnus."
Éric Poindron, auteur hors normes, échappant aux canons conventionnels de la modernité, du contemporain et de l’actualité littéraire, nous convie dans un long voyage au cœur de ses antichambres poétiques. Instants d’enfance, fragments, fictions kaléidoscopiques, télégrammes et contes pour adultes, herbier littéraire et pérégrin, leçon d’histoire et de choses, forment une architecture poétique, comme un livre aux allures de malle sans fond, à chemins multiples, où s’égarent et se confondent l’épopée pédestre, la célébration du mystère et le voyage à l’intérieur de soi. Des textes en prose ou moins se tissent d’eux-mêmes, se taisent à-demi puis s'enchâssent ; des coïncidences poétiques, des bouts du monde ou de nuits et des signes de piste composent l'assemblage unique des pièces du puzzle de toute une vie en poésie.

Liminaire de l'éditeur :
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On reconnaît le poète véritable en le regardant simplement vivre dans son milieu naturel. A ses actes de bravoure ou de couardise on devine immédiatement s'il appartient ou non à cette espèce par essence en voie d'extinction. Certains poètes n'écriront jamais le moindre vers, d'autres deviendront des météores ou des planètes dans la galaxie littéraire. Chaque destin reste à écrire. Je ne sais pas encore dans quelle catégorie boxe Éric Poindron ; peut-être les poids-moyens, les mi-lourds ou, qui sait, hors catégorie ? Cela est de peu d'importance. Je sens, je sais qu'Éric est un poète unique en son genre, un cabinet de curiosités à lui tout seul, habité par les fantômes de tous les « Jean » qu'il aime  : Jean Cocteau (pour son goût sincère des autres), Jean Genêt (pour son élégance ambiguë), Jean Seberg (sainte et martyre) et, bien malgré lui, car il ne le goûte guère, Jean d'Ormesson (authentique rebelle déguisé en petit bonhomme vert). Fatalitas ! Quitte à être hanté par un académicien, Éric eût préféré le fantôme amical de Michel Déon ! Si les astres s'alignent pour les ides de mars (et ils s'aligneront sinon il leur en cuira), sortira des presses un livre (ce livre) dont j'ignore à peu près tout au moment où je vous écris. Cette carte blanche, cousine germaine de la feuille de la même couleur, ne m'empêche pas de vous recommander cet ouvrage avec chaleur. "Le Fou et la Licorne" (titre provisoire qui a un caractère définitif) n'est pas une suite de "Comme un bal de fantôme" ou de "L'égarement à travers les livres" (tous deux parus au Castor Astral) mais une fin en soi, l'assemblage unique des pièces du puzzle de toute une vie en poésie. Et le fait qu'Éric se soit retrouvé cloué au lit (avec des poignards dans le dos tel un brahmane allongé sur sa planche de clous) n'est pas un hasard mais un signe. Comme Jean Cocteau en son temps, foudroyé par la douleur, immobilisé des semaines entières sur le dos, Éric pourrait écrire : « C’est un gisant qui parle, les yeux fermés et les mains jointes, couché sur le fleuve des morts". Mais la comparaison s'arrête là car Le Fou et la Licorne est tout ce qu'on veut sauf un Requiem. Et, pour qu'enfin ce manuscrit devienne livre, je me suis planté devant son lit de souffrance et, d'une voix ferme lui ai dit : « Lève-toi et marche ! » Et c'est ainsi que le miracle a eu lieu...

Un extrait :

Comme le croyait peut-être ce cartographe inventé, ouvrez votre livre par une carte, imaginaire ou non, une photo-graphie ancienne et cornée représentant une demeure bourgeoise ou un jardin, avec des personnages fantômes et jaunis, et même le lecteur le plus rétif sera prêt à partir à l’aventure. « C’était une singulière maison, assoupie, possédant un jardin de curé encadré par quatre murs [...] Il y avait une grille et aussi ce couple d’autrefois dans une barque qui semblait dériver en paix. [...] et c’est un peu de nous-même dans ces terrains mystérieux et d’autrefois et malgré-nous, les souvenirs de ceux que nous fûmes. Sommes-nous presque ou à la peine le souvenir d’un autre. » J’avance masqué sans savoir jamais qui se cache derrière le masque ; est-ce moi ou l’autre démasqué ? En écrivant notre histoire imaginée, à la fois récit d’enfance, journal, fragments, fiction kaléidoscopique, télégramme, conte pour adultes, digression, fragrance, livre feint, herbier littéraire et pérégrin ou leçon d’histoire, c’est une architecture poétique que nous imaginons. Un livre aux allures de malle sans fond, à chemins multiples, où s’égarent et se confondent l’épopée pédestre, la célébration du mystère et le voyage à l’intérieur de soi. Qu’est-ce qu’un texte, sinon une accolade aux amis et à la famille de passage ; un salut discret aux proches invisibles afin de les remercier de daigner fréquenter, un peu, cette maison d'accueil, de fous – rires – et de partage. Où l’on note les heures à ramasser, dans le grenier, des fleurs d’églantine, de pacotille et d'écarlate, et les enchantements ocres et sans façon d'une fin d'après-midi.

Éric Poindron est un éditeur (il dirige la collection Curiosa & cætera au Castor Astral et la collection Le chant des possibles aux éditions Invenit) est un auteur « hors normes, échappant aux canons conventionnels de la modernité, du contemporain et de l’actualité littéraire », d’après le site Poéziabo. Écrivain, donc (Actes Sud, Flammarion, Castor Astral, Bleu autour, etc.), il est aussi piéton, animateur d’ateliers d’écriture et critique. Il s’intéresse à la petite histoire de la littérature et à ses excentricités : auteurs mineurs, petits éditeurs, bibliophilie, fous littéraires, sciences inexactes ou paralittérature. Éric Poindron anime au quotidien le blog Curiosa & caetera, un cabinet de curiosités poétiques en ligne, où il mélange en un labyrinthe jubilatoire des pistes de lectures, des découvertes bibliophiliques, des fictions ou poèmes, des voyages insolites, des hommages aux jeux d’échecs, des fantômes taquins ou l’histoire de la gastronomie. Poète, il est l’auteur de Comme un bal de fantômes, élu meilleur recueil de poésie 2017 par La Cause littéraire. En 2019, il a reçu le Prix Topor de l’éditeur et du poète pour l’ensemble de son travail. En 2020 il est lauréat du Prix Nerval de poésie. "Le Fou et la Licorne" a été sélectionné dans les ouvrages finalistes du Prix Jacques Lacarrière 2020.

Commande directe chez l'éditeur avec les modalités suivantes (chèque ou paiement Paypal) :
 

Nombre d'exemplaires : ….... x 17 € + participation aux frais de port : 5€ par exemplaire (France métropolitaine) à retourner avec le règlement :  chèque à l’ordre de Bernard Deson, éditions Germes de barbarie – 619, rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix   Tél.: 0675960455 
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​Les travaux et les jours. Jean Massias poète paysan de la Vallée du Dropt.
  •  Broché : 298 pages
  • Date de publication : Juin 2017
  • ISBN-10 : 1548403431
  • ISBN-13 : 978-1548403430
  • Dimensions du livre : 15,6 x 1,7 x 23,4 cm
  • Prix : 14,40€

Cet ouvrage rassemble la plus grande partie de l'oeuvre poétique et de la correspondance de Jean Massias. Paysan et poète, il est est né à La Sauvetat-du-Dropt (Lot-et-Garonne) en 1901. Il ne quittera la ferme familiale qu'à de rares occasions. Passionné de livres, il dispose dès l'adolescence d'un accès illimité à une excellente culture. Grand lecteur, il dévore aussi bien des ouvrages scientifiques, philosophiques que des romans, des essais ou de la poésie. Il commence à écrire vers l’âge de 17 ans. Ses premiers vers seront lus par Georges Duhamel qui l'encouragera à persévérer. Outre de multiples notes de lecture, il s'emploiera à traduire en vers rimés la Mireille de Mistral et entretiendra une correspondance avec des destinataires de choix (écrivains, médecins, hommes politiques). A sa mort en 1972, l'essentiel de son oeuvre était encore inédite. "Jean Massias était mon grand-père maternel. Je l'ai peu connu de son vivant. J'ignorais même qu'il écrivait. Les rares séjours que j'ai effectués chez lui m'ont laissé le souvenir d'un homme distant avec ses petits-enfants, vite agacé par leurs turbulences. Il était interdit d'aller fouiller dans sa bibliothèque. Quand il est mort j'avais tout juste treize ans. Je commençais à peine le long apprentissage du métier d'écrivain en rédigeant de courtes nouvelles et des esquisses de romans. Lui n'en a jamais rien su. Lorsque mon oncle m'a confié ses poèmes et ses carnets, j'ai senti que j'avais un devoir de mémoire envers ce poète qui, malgré la rudesse d'une vie de paysan,  sut garder intacte sa passion pour la littérature. Voici la préface que j'ai rédigée pour lui en 1999 lorsque j'ai publié une anthologie de ses oeuvres poétiques. « Je demeure ébloui de vos dons et de la densité de vos connaissances. Toute cette richesse, semble-t-il, vous est venue sans que vous ayez couru le monde, mais en faisant entrer le monde, comme de force, dans votre univers territorialement circonscrit à l’aire de votre résidence et de votre profession. C’est une réussite admirable! Il y a là de l’ascétisme bénédictin qui force le respect. Je suis bien convaincu que vous avez dans vos tiroirs ou dans vos dossiers toutes les notes nécessaires à la reconstitution de votre biographie. Peut-être, même, tenez-vous un journal. Votre cas n’est point banal. Il devrait faire la matière d’un ouvrage intéressant! Vous me paraissez fort bien conservé, alerte et, même, en possession d’une vitalité générale assez peu commune, en dépit, ou peut-être à cause, d’une existence assez rude et, parfois, cruelle que vous avez su énergiquement dominer. Je connais une partie de vos recettes. Mais il y a celles de la volonté et de la raison que j’aperçois seulement. Elles vous font honneur.»  Ces quelques lignes sont extraites d’une lettre du poète Jacques Roulleau en date du 2 mai 1972, l’année du décès accidentel de Jean Massias. Bien d’autres  correspondants,  certains illustres, avaient compris qu’avec Jean Massias ils avaient trouvé un être exceptionnel, un cas d’espèce ! Un poète-paysan intimement convaincu que toute connaissance existait déjà  dans les livres et que, comme Rodin avait dégagé son Balzac du bloc de marbre qui l’emprisonnait, les mécanismes secrets de notre univers seraient dévoilés au lecteur assidu.
  Né au début du siècle dernier, Jean Joseph Herman Massias a vécu à la campagne entouré de femmes (sa grand-mère et sa mère) et de livres.Le divorce précoce de ses parents a fait de ce fils unique un enfant puis un adolescent hypersensible, replié sur lui-même.  Elevé en fait par deux femmes admirables, ma mère, la personne que j’ai le plus aimé au monde et dont l’image me hantera jusqu’à la mort, et une grand-mère plus autoritaire, j’avais besoin de moins d’introspection alors j’ai coupé les amarres ne gardant que le goût de la lecture et celui des idées... C’est à vingt ans qu’il fit réellement la connaissance de son père, comptable dans une entreprise de Marmande, grâce à un camarade de régiment, Emile Castagnet, chapelier, originaire de la même ville. Il conservera toute sa vie une relation privilégiée avec celui qu’il appelait ce “cher Emile” et reverra autant que possible le père prodigue après des retrouvailles particulièrement émouvantes...  A dix-huit ans, il adresse son premier cahier de poèmes à Georges Duhamel qui venait d’obtenir le Prix Goncourt.  La qualité de cette première œuvre a surpris l’écrivain qui a entamé une correspondance avec le jeune poète dont “La Jeunesse Pensive” dénotait déjà une sagesse et une maturité que beaucoup ne trouvent que beaucoup plus tard. Le service militaire puis la rigueur du quotidien à la ferme stopperont net sa vocation littéraire naissante mais Jean Massias continuera son voyage autour du monde grâce aux livres, nombreux, qu’il fait venir de Bordeaux ou de Paris. Chaque soir, tard dans la nuit, il lit, prend des notes, écrit des lettres et des vers. Luttant contre l’épuisement, il bâtit un empire de connaissances interdisciplinaires. Les sciences, la politique, la philosophie, la littérature du vingtième siècle se mêlent dans un creuset magique pour élaborer la matière première d’une œuvre  distanciée des rumeurs d’une époque troublée.  En fait, à part des lettres chez divers correspondants et quelques poèmes, fruit d’une tardive résurrection poétique, je n’ai pas écrit, mon existence active ne m’en ayant guère laissé le temps.  L’agriculture d’aujourd’hui, tueuse d’hommes et l’ambiance miraculeuse (télévision, etc.) ne vaut pas pour la formation les longues veillées d’hiver - de ma jeunesse et de mon âge mûr - longtemps sous la lampe à pétrole. D’ailleurs, elles n’étaient que plus longues, car il fallait les commencer plus tôt. Maintenant, il n’y a plus de nuit à l’intérieur des fermes avec l’électricité.   Il attendra l’âge mûr (36 ans) pour fonder une famille en épousant Anne Lucile Gay en 1937. Ils auront deux enfants, Marie-Thérèse et Jean-Marc Philippe. Son engagement politique pourtant modéré le mènera en prison en 1944 en pleine épuration. Il gardera de cette année d’emprisonnement à Eysses une profonde blessure mais il puisera dans ce sentiment d’injustice la certitude que la liberté d’expression est un leurre. Certes, être un solitaire n’empêche pas l’amour de la poésie. Les vrais amis de la poésie, a dit Maurras, sont ceux qui la chantent. C’est ce pouvoir de communiquer avec autrui, c’est-à-dire de publier ses œuvres et d’aider à leur diffusion que l’on refuse plus que jamais à une poésie rayée du vocabulaire littéraire alors que la musique nous assaille et nous investit à toute heure sitôt que nous tournons nos boutons. Il renaîtra à la poésie au milieu des années soixante à l’occasion d’une nouvelle traduction de la “Mireille”de Frédéric Mistral. Néanmoins, un autre drame marquera sa vieillesse, la maladie de Lucile qu’il choisira de garder avec lui et de soigner jusqu’au bout. J’aurais sans cela une fin de vie assez douce: une vieille maison de famille où je suis né avec quelques meubles et des livres. Ce site, un coteau d’où l’on domine la petite vallée du Dropt offre un large horizon et est bien isolé sans impression de solitude. Beaucoup de poèmes suivront jusqu’à sa mort accidentelle le 16 octobre 1972. Une sélection en a été réalisée par son fils Philippe et par mes soins pour constituer l’ouvrage qui sera publié par les éditions Orage-Lagune-Express en 1999. (Bernard Deson)


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La Preuve par neuf, poésies sans calcul par Jean-Paul Desnos, illustrations de Faustine Deson
  • Broché : 80 pages
  • Date publication : Décembre 2017
  • ISBN-10: 198200133X
  • ISBN-13: 978-1982001339
  • Dimensions du livre : 21,6 x 0,5 x 21,6 cm
  •  Prix : 9,50€

Écrire de la poésie destinée aux enfants est-il un pari perdu d'avance ? Oui, je le crains car, soit l'auteur prendra une posture artificielle s'efforçant de "coller" à son sujet et n'y parviendra évidemment pas, soit il ciblera une tranche d'âge en prenant en compte le vocabulaire, la compréhension, les références scolaires et cela ressemblera à un cours de Français de CE1 ou de CM2. C’est le choix que semblent avoir fait la plupart des auteurs (qui souvent travaillent sur commande) et des éditeurs en créant de toutes pièces une littérature « enfance et jeunesse ». Loin de ce déterminisme darwinien La preuve par neuf ne démontre rien et ne résout aucune équation. L'auteur tente seulement de retrouver  quelques bribes de son enfance dans une brisure de l’espace-temps. Le poète a entretenu ce miracle comme un homme préhistorique les étincelles récupérées après le passage de la foudre.


Cela donne des poèmes inclassables destinés à qui veut bien les lire. Par exemple cette "baignade interdite" : 
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Sur la pierre blanche des murets
Des lézards bronzent sans crème solaire
Tandis que dans le grand bassin
Des jardins du Luxembourg
Des poissons rouges gras et prospères
Surveillent avec un périscope
Ce qui se passe à la surface
Prêts à intervenir si par mégarde
Un marin d’eau douce tombait à la mer.


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