ÉDITIONS GERMES DE BARBARIE
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Collection  Poésie-poche

Nous donnons carte blanche à un poète confirmé (qui a déjà une grande partie de son oeuvre derrière lui)  pour qu'il constitue sa propre anthologie. Chez nous chaque livre reste éternellement une nouveauté et sera donc toujours disponible au catalogue (même 30 ans après sa publication). Cela vaut pour les auteurs de la collection Poésie-poche avec, en ce qui les concerne, un petit plus : la sortie d'un faux-jumeau en grand format dans une édition soignée (je n'oserais pas dire "luxe") avec couverture cartonnée, reliure et papier ivoire 100g. Et cela change tout ! Pour ceux qui voudront glisser le livre dans un sac à dos pour lire dans les transports ou perdu dans les bois, la version "grand poche", pour ceux qui préfèreront le ranger dans leur bibliothèque pour qu'il fasse bonne figure au milieu de leurs éditions originales, la version grand format.
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LE FOU ET LA LICORNE PAR ERIC POINDRON


  • Broché ou relié (2 versions) : 270 pages
  • Date de publication : 20/07/2022 (2ème édition)
  • ISBN-13 : 978-2491271015 (version standard) et 978-2491271220 (version club)
  • Dimensions du produit : 14,4 x 1,5 x 21 cm (version standard) et 15.24 x 2.11 x 22.86 cm (version club)
  • Prix : 17,00€ (version standard) et 23€ (version club)
"Qui est le fou et qui est la licorne / Sommes-nous l'irrévérencieux des siècles passés / à la recherche de la grande dame au front pointu des territoires inconnus."
Éric Poindron, auteur hors normes, échappant aux canons conventionnels de la modernité, du contemporain et de l’actualité littéraire, nous convie dans un long voyage au cœur de ses antichambres poétiques. Instants d’enfance, fragments, fictions kaléidoscopiques, télégrammes et contes pour adultes, herbier littéraire et pérégrin, leçon d’histoire et de choses, forment une architecture poétique, comme un livre aux allures de malle sans fond, à chemins multiples, où s’égarent et se confondent l’épopée pédestre, la célébration du mystère et le voyage à l’intérieur de soi. Des textes en prose ou moins se tissent d’eux-mêmes, se taisent à-demi puis s'enchâssent ; des coïncidences poétiques, des bouts du monde ou de nuits et des signes de piste composent l'assemblage unique des pièces du puzzle de toute une vie en poésie.

Liminaire de l'éditeur :
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On reconnaît le poète véritable en le regardant simplement vivre dans son milieu naturel. Á ses actes de bravoure ou de couardise on devine immédiatement s'il appartient ou non à cette espèce en voie de réapparition. Certains poètes n'écriront jamais le moindre vers, d'autres deviendront des météores ou des planètes dans la galaxie littéraire. Chaque destin reste à écrire. Je ne sais pas encore dans quelle catégorie boxe Éric Poindron ; peut-être les poids-moyens, les mi-lourds ou alors hors catégorie ? Cela est de peu d'importance. Éric est un poète unique, un cabinet de curiosités à lui tout seul, habité par les fantômes de tous les « Jean » qu'il aime et ils sont nombreux à se bousculer entre les murs du refuge de Boulogne : les Jean (Cocteau, Marais, Genêt) certes mais aussi les Gérard (de Nerval), les Yves (Coppens, Simon), les Pierre (Michon), les Claude (Seignolle), les Pascal (Quignard), les Jean-Michel (Ribes), les CharlElie (Couture), les Gilles (Lapouge), les Nils (Thornader), les Bruno (Cali), les Anne-Laure (Buffet), les Sapho (Ebguy), les Agnès (Soral), les Sophie (Chauveau), les Baptiste (Beaulieu), les Marc (Dufau, Georges), les Jérôme (Leroy), les Jean-Yves (Clément, Griette), les Joseph (Ponthus) et bien d'autres, chers vivants et chers disparus mêlés dans un tourbillon amical. Quand ce livre est sorti des presses pour la première fois, c'était au pire moment que l'on puisse imaginer (le premier confinement de mars et d'avril 2020). Il ne s'en est jamais vraiment remis car on n'a qu'une seule fois l'occasion de faire bonne impression. En librairie, les premières ventes donnent souvent le ton de ce que sera la « carrière » d'un livre. Aujourd'hui, j'ai décidé de casser le mauvais sort, de rompre le charme et que ce livre prenne enfin son envol. Il y a deux ans, quand Éric et moi avons décidé de travailler ensemble, je lui ai donné une carte blanche, cousine germaine de la feuille de la même couleur. Le Fou et la Licorne ne devait pas être une suite de Comme un bal de fantômes ou de L'égarement à travers les livres (tous deux parus au Castor Astral) mais une fin en soi, l'assemblage unique des pièces du puzzle de toute une vie en poésie. Et le fait que pendant sa rédaction Éric se soit retrouvé cloué au lit (avec des poignards dans le dos tel un brahmane allongé sur sa planche de clous) n'est pas un hasard mais un signe. Comme Jean Cocteau en son temps, foudroyé par la douleur, immobilisé des semaines entières sur le dos, Éric aurait pu écrire :         « C’est un gisant qui parle, les yeux fermés et les mains jointes, couché sur le fleuve des morts ». Mais la comparaison s'arrête là car Le Fou et la Licorne est tout ce qu'on veut sauf un Requiem. Et, pour qu'enfin ce manuscrit devienne livre, je me suis planté devant son lit de souffrance et, d'une voix ferme lui ai dit : « Lève-toi et marche ! ». Et c'est ainsi que le miracle a eu lieu.


Un extrait :

Comme le croyait peut-être ce cartographe inventé, ouvrez votre livre par une carte, imaginaire ou non, une photographie ancienne et cornée représentant une demeure bourgeoise ou un jardin, avec des personnages fantômes et jaunis, et même le lecteur le plus rétif sera prêt à partir à l’aventure. « C’était une singulière maison, assoupie, possédant un jardin de curé encadré par quatre murs [...] Il y avait une grille et aussi ce couple d’autrefois dans une barque qui semblait dériver en paix. [...] et c’est un peu de nous-même dans ces terrains mystérieux et d’autrefois et malgré-nous, les souvenirs de ceux que nous fûmes. Sommes-nous presque ou à la peine le souvenir d’un autre. » J’avance masqué sans savoir jamais qui se cache derrière le masque ; est-ce moi ou l’autre démasqué ? En écrivant notre histoire imaginée, à la fois récit d’enfance, journal, fragments, fiction kaléidoscopique, télégramme, conte pour adultes, digression, fragrance, livre feint, herbier littéraire et pérégrin ou leçon d’histoire, c’est une architecture poétique que nous imaginons. Un livre aux allures de malle sans fond, à chemins multiples, où s’égarent et se confondent l’épopée pédestre, la célébration du mystère et le voyage à l’intérieur de soi. Qu’est-ce qu’un texte, sinon une accolade aux amis et à la famille de passage ; un salut discret aux proches invisibles afin de les remercier de daigner fréquenter, un peu, cette maison d'accueil, de fous – rires – et de partage. Où l’on note les heures à ramasser, dans le grenier, des fleurs d’églantine, de pacotille et d'écarlate, et les enchantements ocres et sans façon d'une fin d'après-midi.

Éric Poindron est un éditeur (il dirige la collection Curiosa & cætera au Castor Astral et la collection Le chant des possibles aux éditions Invenit) est un auteur « hors normes, échappant aux canons conventionnels de la modernité, du contemporain et de l’actualité littéraire », d’après le site Poéziabo. Écrivain, donc (Actes Sud, Flammarion, Castor Astral, Bleu autour, etc.), il est aussi piéton, animateur d’ateliers d’écriture et critique. Il s’intéresse à la petite histoire de la littérature et à ses excentricités : auteurs mineurs, petits éditeurs, bibliophilie, fous littéraires, sciences inexactes ou paralittérature. Éric Poindron anime au quotidien le blog Curiosa & caetera, un cabinet de curiosités poétiques en ligne, où il mélange en un labyrinthe jubilatoire des pistes de lectures, des découvertes bibliophiliques, des fictions ou poèmes, des voyages insolites, des hommages aux jeux d’échecs, des fantômes taquins ou l’histoire de la gastronomie. Poète, il est l’auteur de Comme un bal de fantômes, élu meilleur recueil de poésie 2017 par La Cause littéraire. En 2019, il a reçu le Prix Topor de l’éditeur et du poète pour l’ensemble de son travail. En 2020 il est lauréat du Prix Nerval de poésie. "Le Fou et la Licorne" a été sélectionné dans les ouvrages finalistes du Prix Jacques Lacarrière 2020.

Commande directe chez l'éditeur avec les modalités suivantes (chèque ou paiement Paypal) :
 

Nombre d'exemplaires : ….... x 17 €   Nombre d'exemplaires : ..... x 23€  + participation aux frais de port : 5€ par exemplaire (France métropolitaine) à retourner avec le règlement :  chèque à l’ordre de Bernard Deson, éditions Germes de barbarie – 619, rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix   Tél.: 0675960455 Paiement Paypal : bdeson@yahoo.fr

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Poèmes du bois de chauffage et autres récits de l'homme invisible​ par Christian Cottet-Emard
  •  Broché : 242 pages
  • ISBN-10 :  172462816X
  • ISBN-13 : 978-1724628169
  • Date publication : Août 2018  (version Grand poche) et Mai 2022 (version Club)
  • Dimensions version Grand poche : 12,9 x 19,8 cm
  • Dimension version Club :  15,24 x 22,86 cm
  • Prix  version Grand Poche : 11,50€
  • Prix version Club : 14,90€
Dans la même veine que Jim Harrison ou plus près de nous de James Sacré, Christian Cottet-Emard a écrit au jour le jour une sorte de journal poétique au ras des mots. Pas d'effets de manche, pas de fioritures, juste l'essentiel saisi dans l'urgence.  "Ces brefs poèmes bricolés à l’air libre sous les frênes autour de ma maison et rafistolés sur un coin de table n’ont pas d’autre ambition que celle de s’assembler en un petit livre au milieu de millions d’autres. Les appeler poèmes est ironique de ma part. Si quelqu'un s’avise de les trouver zen, qu’il sache que je ne suis pas vraiment le genre de type zen. J’ai juste voulu faire peu avec pas grand-chose et je crois que j’ai réussi même si pas mal de gens penseront le contraire. Sans vouloir commander à qui aura la drôle d’idée de lire ces poèmes qui n’en sont pas tout à fait, je voudrais juste suggérer de ne pas trop s’échiner à trouver un message au lieu d’un lézard sous chaque pierre."  Si le poète mène une vie quotidienne percluse de routines et de mauvaises habitudes il l'assume pleinement et la sublime : "Le matin tu n'arrives pas à te lever tôt tu aimerais / rejoindre l'aube pour vivre plus / L'aube avec ses beaux sentiments / mais tu n'adhères pas tu n'y crois pas (pas encore / pas avant dix heures pas avant l'heure du facteur". Tout lyrisme semble exclu de ces pages et c'est tant mieux. La poésie est là, dans chaque geste, dans chaque regard posé sur les objets du quotidien, dans une bouteille de whisky, dans une montagne de bûches que le camion du livreur vient de benner. Christian Cottet-Emard est entré en poésie à reculons un jour de neige sur les hauteurs du Jura qui l'hébergent depuis son départ volontaire de la ville industrielle de l'Ain qu'il n'avait jamais quittée jusque là. Les cinq sens aux aguets, il vit, tout simplement, sans demander son reste: "Tu as longtemps cru que la poésie était un diamant à extraire de la boue / Qu'il fallait s'acharner à le trouver puis à le tailler jusqu'à la perfection qui n'est pourtant pas du monde des humains / mais non le diamant naît des catastrophes et les provoque". 

Christian Cottet-Emard est né le 24 novembre 1959 à Montréal dans l’Ain. Auteur de poèmes (Le Monde lisible, éd. Orage-Lagune-Express), d'essais (Jean Tardieu, un passant, un passeur, éd. La Bartavelle), de romans (Le Grand Variable, éd. Éditinter, Le Club des pantouflards, éd. Nykta) et de nouvelles (Dragon, ange et pou, éd. Le pont du Change). Membre du comité de lecture de la revue de littérature Le Croquant de 1987 à 2010. Collaboration au Magazine des Livres dans lequel ont paru de nombreux épisodes de son feuilleton Tu écris toujours ? publié en volume en 2010 aux éditions Le Pont du Change. Bourse d’écriture du Centre National du Livre en 2006.  Depuis 2005, il consacre l'essentiel de son temps à la littérature.  Derniers ouvrages parus : Prairie Journal (carnets), 2014, Charmes (roman), 2020, Le Grand Variable (roman) 2021 aux éditions Orage-Lagune-Express, Aux grands jours (Poèmes), 2020 aux éditions Club et Mariages d'automne, nouvelles, éditions germes de barbarie (2017).

Pour se le procurer : Paiement par chèque  (rajouter 4€ pour le port) à l'ordre de : Bernard Deson, 619 rue Henri de Navarre, 24130 Le Fleix ou via PayPal à : bdeson@yahoo.fr

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Des nuits de l’outre-soi et de certains jours renaissants : Anthologie personnelle 1973-2018, par Daniel Malbranque

  • Broché : 242 pages
  • ISBN-10 : 2956722301
  • ISBN-13 : 978-2956722304
  • Date publication : Avril 2019 (Grand Poche) et Mai 2022 (version Club)
  • Dimensions version Grand Poche : 12,9 x 19,8 cm
  • Dimension version Club :  15,24 x 22,86 cm
  • Prix Version Grand Poche : 11,50€
  • Prix version Club : 14,90€​​
Amateur de déguisements, chasseur de grands fauves et collectionneur d’éditions rares mais qu’est-ce qui fait donc courir et écrire Daniel Malbranque ?  Des nuits de l’outre-soi et de certains jours renaissants fait partie d’une catégorie de livres à part : les guides de voyage. Il est de ces opuscules qu’on glisse dans un sac entre un pantalon en lin et une chemise blanche en coton. Si par mégarde, vous deviez l’oublier dans un train, n’ayez crainte, il réapparaîtra sur votre table de chevet :  Il y a tumulte au dedans de ma tête qui suit le rythme de la respiration. « Méfie-toi, me fut-il dit, sois au cœur des choses. » En descendant aux mines de la parole j’ai perdu le chemin qui mène aux choses, n’ai trouvé que labyrinthes, égaré mes pas dans le regard d’Eurydice – Ariane ma sœur m’ayant lâché d’un doigt. Jamais nous ne remonterons. « Reviens ! me fut-il crié, Là-Bas n’est pas ».
Ce sont surtout des questions qu’on va chercher dans les livres. Cette anthologie, élaborée par l’auteur lui-même à partir de milliers de textes écrits depuis 1973, en pose et des plus essentielles. 


Daniel Malbranque est né en 1953, à Brest. Etudes de lettres et de philosophie abandonnées au profit de l’errance. Dix années d’itinérance (Espagne, Yougoslavie, Turquie, Iran, Afghanistan). Présent dans de nombreuses revues (Digor, Vorace, Le Vice et la vertu, Les Voleurs de Feu, Friches, Le club des Hydropathes, La lettre des Poètes du Berry, Le Journal à Sajat, Instinct Nomade) et dans les anthologies : L’Auberge espagnole (2011), Les Souffleurs de vers (2013), Le Florilège du centième (2015), Florilège des Poètes en Bergeracois (2016), Dossiers d‘Aquitaine (2016, 2017, 2018). En 2018, il crée la revue de littérature La Vie Multiple. Publications récentes :  Aller voir ailleurs (2020) et La perte des rêves (2022) aux éditions Germes de barbarie, Cette voile sobre qui cingle suivi de Cordes cuivres et vents  (2017), éd. Thierry Sajat ; Comme un reflet sur l’au-delà suivi de quelques Eaux-Fortes (2015), éd. Thierry Sajat. Il est membre du comité de rédaction de la revue Instinct Nomade.

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