Instinct nomade n°13 : "Des vies minuscules, écrire dans les marges de Pierre Michon" & "Bernard Sintès, la tentation de l'Orient"
La 1ère partie, intitulée Des vies minuscules, écrire dans les marges de Pierre Michon, pour fêter les 40 ans de la parution des Vies minuscules en 1984, rassemble 10 écrivains à qui nous avons demandé de faire le récit d'un destin extraordinairement ordinaire, de monter au Panthéon une vie de rien, de lui donner des majuscules. Le dossier de ce numéro est consacré à Bernard Sintès qui vivait à Calcutta – et qui est mort par distraction un jour de décembre 2023 en Dordogne – méritait que l'on se penche sur son œuvre en grande partie inédite. En effet, de son vivant il n'a publié que 7 ou 8 recueils et l'essentiel de ses textes poétiques ont paru en revue. Cette absence de notoriété ne nous empêchera pas de tracer de lui un portrait aussi ambitieux que ceux des têtes d'affiche des numéros précédents. Il y aura donc de nombreux inédits (poèmes, nouvelles, journaux de voyage, correspondance, essais), un appareil critique, des témoignages de proches et une iconographie abondante. Pour les prochains numéros d'Instinct nomade nous alternerons un écrivain célèbre avec un "poète maudit". La revue jouera ainsi un rôle actif dans la sauvegarde d'une œuvre menacée de disparition.
Commande chez l'éditeur : 22 € + 4€ participation au port (chèque à l'ordre de Bernard Deson 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou paiement PayPal : [email protected])
Instinct nomade n°12 Jean Cocteau, le mystère a ses mystères
Aujourd'hui encore, 60 ans après sa mort, Jean Cocteau fait toujours la une des journaux : de nouvelles expositions de ses dessins et de ses peintures, la publication d'inédits, un musée qui lui est dédié, un film, etc. Le plus étrange est que cet artiste protéiforme en constante révolution a été sous-évalué de son vivant par beaucoup de ses pairs et qu'il le reste dans sa postérité. Pourtant l’œuvre de Jean Cocteau traverse le temps sans vieillir. Le poète de laCrucifixioncontinue à renaître de ses cendres et il n'y a aucune raison que cela cesse, n'en déplaise à ses détracteurs. Jean Cocteau est un homme qui avait placé très haut l'amitié et le compagnonnage entre créateurs. S'il s'est surexposé sa vie durant c'est sans doute parce qu'il aspirait à l'invisibilité. Et il a perdu son pari puisque son nom est devenu une marque mondiale génératrice de droits considérables (ce qui n'a pas facilité notre travail côté iconographie). C'est donc un portrait choral et « impressionniste » de Jean Cocteau réalisé par une cinquantaine de journalistes, d'universitaires, d'écrivains, d'artistes, de photographes et de lecteurs passionnés que nous vous proposons dans cet ouvrage.
Pour le commander l'une des 2 versions proposées : 1) couverture souple, 364 pages, papier ivoire 90g, format 20 x 25 cm, prix : 23€ + 4€ port 2) couverture rigide (version reliée), 364 pages, papier ivoire 100g, format 22 x 27 cm, prix 29€ + 4€ port Paiement par chèque à mon ordre à adresser à : Bernard Deson 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou virement Paypal à : [email protected]
INSTINCT NOMADE N°11 : Joseph Delteil, redevenir le premier homme
Broché : 390pages
Date de publication : novembre2022
Prix :22€
Le onzième numéro de la revue Instinct nomade est consacré à Joseph Delteil. Un ouvrage collectif de 392 pages où 46 auteurs et illustrateurs ont chacun apporté une touche personnelle afin de réaliser ce portrait grandeur nature de l'ermite de Grabels.
Au sommaire : Michel Onfray, Christian Bobin, Christian Dedet, Robert Bouvier, Alice Ciardi Ducros, Jean-Louis Malves, Bernard Lonjon, Rolland Bélanger, Mathieu Gimenez, Bernard Deson, Cathy Dumons, Adeline Yzac, Marie Morel, Pierre Tesquet, Eva Heymann, Yves Rouquette, Frédéric-Jacques Temple, Jacques Ibanes, Monique Nicque, Thierry Lambert, Éric Poindron, Donato Pelayo, Grégory Halleux, Joël Bats, Jean-Gabriel Cosculluela, Guy Darol, Marie Laure Ruiz-Maugis, Régine Bernot-Philippe, Laurie Leiner, Daniel Malbranque, Yves Charnet, Christian Cottet-Emard, Anne Vassivière, Vincent Tasselli, Alexandra Ibanes, Ben Zimet.... Et des illustrations de José Correa, Jean-Yves Bertin, Jacques Cauda, Eva Heymann
Caractéristiques : couverture souple, 392 pages papier ivoire 90g, format 17 x 24 cm : 22€ + 4€ port Joseph Delteil, Lieux dits
D'autre part, Jacques Ibanès et Bernard Deson ont écrit et dessiné un livre intitulé « Joseph Delteil Lieux dits », 112 pages de promenades dans une dizaine de lieux emblématiques chers à Joseph Delteil.
Notre parti pris : revisiter une dizaine de lieux emblématiques de l'écrivain Joseph Delteil. Il ne s'agit pas d'un guide touristique (il n'est pas exhaustif) mais d'un bréviaire poétique, d'un livre d'heures. Il fera une centaine de pages (40 textes de Jacques Ibanès, 42 dessins de Bernard Deson, une préface de Jean-Claude Martin et une postface qui raconte l'épopée de ce projet (le "making-of"). Extrait : Le 19 août, sous un ciel d’encre, nous mettons le cap en direction du saint des saints : La Galaube où les Delteil passaient tous leurs étés. Sur la carte, il n’y a que du vert (les forêts) et du blanc (la caillasse). Le nom du terroir que nous traversons ne masque pas ses origines : Cabardès. Cela sonne cathare et râpeux. Les routes accompagnent les ruisseaux et serpentent à qui mieux mieux. Des chapelles se dressent dans les solitudes. C’est dans ces parages qu’on inventa au XIIème siècle l’amour et ses sentiments, aussi tourmentés que les paysages. Nous passons à Terre de Dieu, prenons un bout de route empruntée il y a plus de cent ans par Édith Wharton et son ami Henry James, enveloppés dans des peaux de bêtes à bord d’une Panhard et Levassor conduite par un chauffeur éberlué derrière ses lunettes et qui devait changer de pneumatiques tous les vingt kilomètres. L’élégante Édith et notre Joseph alors dandy, qui respiraient le même air au temps des Années folles, se sont-ils rencontrés ? Caractéristiques : couverture rigide, papier ivoire 100g, format 18,3 x 26,2 cm : 14,90€ + 4€ port
Pour une commande groupée "revue + supplément" : 36,90€ (le port sera offert) Règlement par chèque à l'ordre de : Bernard Deson, 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou via Paypal : [email protected]
INSTINCT NOMADE N°10 : JEAN GIONO, LE VOYAGEUR SANS DIVERTISSEMENT
Broché : 400 pages
Date de publication : avril 2022
ISBN-10 : 2491271206
ISBN-13 : 978-2491271206
Prix :22€
Longtemps, Giono est passé pour un auteur méridional, thuriféraire des paysans et des bergers. Estampillé jadis dans le petit Larousse comme chantre de la Haute Provence, une étiquette qui lui a collé longtemps à la peau. Ses protestations systématiques ne servirent à rien et c’est derrière cet écran de fumée, qu’il a édifié son œuvre de poète (la poésie est contenue dans chacune de ses phrases), de romancier, d’auteur dramatique, d’historien, de chroniqueur et de réalisateur dont on sait aujourd’hui, cinquante ans après sa disparition, qu’elle est une de celles qui demeure, laissant loin derrière elle nombre d’écrits de ses contemporains, censés être incontestables à leur époque, et aujourd’hui tombés dans l’oubli. L’œuvre de Giono s’est imposée peu à peu dans le champ littéraire comme une œuvre majeure, puissante, multiforme, cohérente, pensée en grande partie dès ses débuts et menée à son terme de façon implacable, « à la hussarde » pourrait-on dire.
Jean Giono naît à Manosque le 30 mars 1895 dans une famille modeste. Il quitte l'école à 16 ans pour subvenir aux besoins de sa famille. Il travaille dans une banque tout en s'instruisant par lui-même. En 1915, Jean Giono est mobilisé et découvre sur le champ de bataille l'horreur de la guerre. Cet épisode le traumatise et le laisse pacifiste à vie. En 1920, il perd son père et épouse Élise Maurin. Il aura deux filles. Giono se plonge alors de manière frénétique dans l'écriture. Il publie des poèmes dans des revues et son premier roman en 1929. Le succès critique et public est immédiat. Il quitte son poste à la banque et décide de vivre de sa plume. En 1939, période d'avant-guerre, Jean Giono milite pour la paix. Il est arrêté et détenu deux mois pour cause de pacifisme. Le comportement de Giono durant cette période lui coûtera cher. A la libération, il est arrêté, mais relâché cinq mois plus tard sans avoir été inculpé. Il sort meurtri de la guerre. Surnommé "le voyageur immobile", il retourne vivre à Manosque, qu'il n'aura quitté que de force. Il faudra attendre la publication du Hussard sur le toit (1951), immense succès, pour que le monde littéraire le considère à nouveau. Sans jamais cesser d'écrire, Jean Giono réalise aussi quelques films. Il meurt d'une crise cardiaque chez lui à Manosque le 9 octobre 1970.
Commande chez l'éditeur : 22€ + 5€ de participation au port (chèque à l'ordre de Bernard Deson 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou paiement PayPal : [email protected])
D'autre part, Jacques Ibanès et José Correa ont écrit et dessiné un livre intitulé Jean Giono à ciel ouvert, 92 pages de promenades sur les chemins de Giono, certains fantasmés d'autres imaginaires. Ce livre existe aussi en 2 versions et peut compléter l'achat de la revue : - couverture souple ( 92 pages papier ivoire 90g, format 17 x 24 cm) : 10,90€ + 3€ port - couverture "rigide" (reliure, papier ivoire 100g, format 18,3 x 26,2 cm) : 14,90€ + 4€ port
Pour une commande groupée "revue + supplément" le port sera offert, soit un total de 32,90€ (version souple) ou 36,90€ (version rigide). Règlement par chèque à l'ordre de : Bernard Deson, 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou via Paypal : [email protected]
Instinct nomade n°9 : Nougaro, les mots pour seule patrie
Broché : 278 pages
Date de publication : octobre 2021
ISBN-10 : 2491271184
ISBN-13 : 978-2491271183
Prix : 20€
Le texte d'ouverture par Michel Piquemal : "Ah, tu nous a bien roulés, petit Claude. Tu as fait semblant de partir, mais tu es resté dans les mots. Aux quatre coins du vieux lexique, tu pointes ton nez mélodique. Que l'on dise locomotive, vibrent aussitôt tes pistons de salive. Quatre gouttes de pluie, c'est ta voix qui nous mouille... et quand tombe la neige, floconnent tes arpèges. À minuit, tu sucres nos rêves de filles ! À l'aube, au chant du coq, roucoule ton tic-tac de pendule. Tu es partout, ici, là et ailleurs... Tu as rajouté aux mots de la langue française, tes petits colliers sonores, ton phrasé sur les phrases et ton swing syntaxique... Oui, tu nous as bien roulés. Faux départ ! Tu es parti en voix lactée pour mieux rester dans nos oreilles. Et quels voyages tu nous fis faire, de ton paradis aux enfers. Du Brésil aux côtes d'Afrique, du pays des griots au pays des griottes, en faisant un détour par des sentiers cathares, tu as fait battre la mesure de tes appétits bigarrés. « Toutes les musiques sont bénies, disais-tu... Taxi, suivez ce tempo... dusse-t-il nous mener à Harlem ou Frisco ». Tu as squatté la planète pour nous offrir toutes ses fêtes. Tu es resté dans les mots, tu es resté dans nos pattes, pour qu'elles fourmillent et qu'elles s'agitent dans une joie épidémique. Il ne reste plus qu'à danser ! Tu l'auras pourtant bien porté ta croix, sur le Golgotha de tes verres. Avant de jeter l'ancre, tu l'auras fait saigner ton encre, pour nous cautériser les plaies. Ah nom de Dieu, que de déprimes, que de descentes aux abîmes pour enfanter de quelques rimes dignes du plus pur souffle au cœur ! Puisses-tu sur l'autre berge, en vrai cathare, t'enivrer d'alcools parfaits. Et tu m'as bien roulé, moi qui ne croyais pas à l'éternité. Je commence à peine à comprendre le plein dans le néant que c'est. J'y croyais pas des masses à la survie de l'âme. Et pourtant je l'avoue, tu es parti, tu es partout, ici là ailleurs... et ton chant de silène envahit l'au-delà...
Avec les contributions de : Christian Laborde, Hélène Bignon (la soeur de Claude), Théa Nougaro, Michel Piquemal, Luc Douche, Éric Alias, Jean-Claude Deloménie, Michel Batlle, Jacques Hébert, Régis Minois, Jacques Cauda, Jean-Marc Dermesropian, Jacques Bonnadier, Sébastien Vaissière, Rémi Courgeon, Stéphane Hirschi, Jean-Yves Bertin, Patrick Charles Muller, Jean-Pierre Fauré, Corine Aubineau, Philippe Lacroix, Yves Charnet, José Correa, Roger Aïm, Christian Cottet-Emard, Marie-Laure Ruiz-Maugis, Alexandra Ibanès, Clara Breuil, Laurent Fourcaut, Pablo Correa, Daniel Malbranque, Jean-Pierre Brun, Raymond Lernould, Bernard Lonjon, Laurie Leiner, Frédéric Arrou, Jacques Ibanès, Bernard Deson, une liste non exhaustive...
Commande chez l'éditeur : 20€ + 5€ participation au port (chèque à l'ordre de Bernard Deson 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou paiement PayPal : [email protected])
INSTINCT NOMADE HORS-SÉRIE DU CENTENAIRE
Broché : 316 pages
Date de publication : juin 2021
ISBN-10 : 2491271109
ISBN-13 : 978-2491271107
Dimensions : 16.69 x 1.83 x 24 cm
Prix : 20€
Georges Brassens, la légende du siècle c'est 320 pages de textes, photos, dessins élaborées par 35 de ses amis (mais tous ceux qui l'aiment peuvent revendiquer ce titre) : biographes, interprètes, peintres, musiciens, écrivains, universitaires, photographes, simples passionnés, chaque voix compte. A l'origine, nous avions pensé rééditer le numéro 2 de la revue « Les fidélités de Georges Brassens » paru en octobre 2018 avec juste une nouvelle couverture et quelques mises à jour. Mais en y réfléchissant bien nous nous sommes dits qu'il fallait être beaucoup plus ambitieux : voici donc plus de 160 pages inédites pour rendre un hommage appuyé au plus célèbre des sétois.
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (20€ + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]s://germesdebarbarie.weebly.co
INSTINCT NOMADE N°7 : MARGUERITE DURAS, IL EST INTERDIT D'INTERDIRE
Broché : 266 pages
Date de publication : mars 2021
ISBN-10 : 2491271095
ISBN-13 : 978-2491271091
Prix : 17€
Dimensions : 16.99 x 1.7 x 24.41 cm
Pour la septième livraison de la revue Instinct nomade, nous avons choisi Marguerite Duras qui, disparue en 1996, a été une romancière, une dramaturge, une journaliste et une cinéaste sans limites, outside. Caricaturée ou glorifiée, elle a toujours assumé sa vie, a toujours écrit et fait exactement ce qu'elle voulait, en dehors des modes. Pour ce dossier nous avons réuni ceux qui l'aiment, les plus nombreux, et ceux qui la détestent (il y en a). Certains ont partagé un moment sa solitude, d'autres l'ont dessinée ou photographiée, quelques uns ont mis en scène ses œuvres ou lui ont consacré une thèse, d'autres enfin ont simplement lu ses livres, vu ses pièces ou ses films et ont voulu partager leur émotion. Ils sont une trentaine, de tous âges, à s'être retrouvés en ce lieu, tous fascinés par cette femme d'exception.
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (17€ + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]
INSTINCT NOMADE N°6 : LEO FERRE, LA SOLITUDE DU SCAPHANDRIER
Broché : 230 pages
Date de publication : novembre 2020
ISBN-10 : 2491271087
ISBN-13 : 978-2491271084
Poids de l'article : 476 g
Dimensions : 16.99 x 1.47 x 24.41 cm
Pour la sixième parution de la revue Instinct nomade, nous avons fait le choix de Léo Ferré qui, mort en 1993, a laissé une trace indélébile dans la chanson à texte de la deuxième moitié du vingtième siècle. Que reste-t-il de Ferré aujourd'hui ? Il y a ceux qui l'ont vu sur scène, ceux qui l'écouteront jusqu'à la fin, ceux qui ne le supportent pas, ceux qui le chantent... Ils se retrouvent ici pour partager leurs doutes et leurs certitudes. Qu'on le divinise ou qu'on l'exècre, Léo Ferré ne laisse pas indifférent et c'est ce qui compte.
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (16€ + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]
Instinct nomade n°5 : Les 7 vies de Fernando Pessoa, 278 pages, 16,00€
Broché : 276 pages
Date de publication : mars 2020
ISBN-10 : 2491271036
ISBN-13 : 978-2491271039
Dimensions : 16.41 x 1.78 x 23.5 cm
Prix : 16,00€
Pour la cinquième parution de la revue Instinct nomade, nous avons fait le choix de Fernando Pessoa qui, mort en 1935, est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains majeurs de la première moitié du vingtième siècle. Pessoa, qui n'a presque rien publié de son vivant, a pourtant laissé une œuvre d'envergure de plus de 30 000 feuillets retrouvés après sa mort dans une malle. Au Portugal, il est une icône, un emblème national. Son image apparaît partout à Lisbonne, taguée sur un mur, reproduite en poster, sculptée, peinte, caricaturée ou sérigraphiée sur des carreaux de faïence. Pour ce qui est de son œuvre, elle est de plus en plus lue dans le monde entier (et et tout particulièrement en France). Pour réaliser ce portrait métissé, nous avons rassemblé plus de 25 écrivains, universitaires, philosophes, musiciens, poètes, journalistes, peintres et photographes et plusieurs de ses traducteurs. Citons dans le désordre : Michel Chandeigne, Patrick Quillier, José Correa, João Dionísio, Serge Pey, Luc-Olivier d'Algange, Jean-Louis Kuffer, Pascal Dethurens, Marc Alpozzo, Xavier Dayer, Régis Salado et tous les autres...
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (16 € + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected] En lire moins
Instinct nomade n°4 Jim Morrison, a very hard trip
Broché : 228 pages
Date de publication : octobre 2019
ISBN-10 : 2956722379
ISBN-13 : 978-295672237
Dimensions : 15.6 x 1.47 x 23.39 cm
Prix : 15,00€
Tout a été dit et écrit à propos de Jim Morrison. Il n'y a plus grand chose à révéler ni de sa vie, ni de son œuvre et ni des conditions de sa mort. Pourtant, assez curieusement, peu de ses hagiographes ont mis en avant le Jim Morrison poète alors que c'est la seule reconnaissance à laquelle il aspirait. Certes, au fil des années, la publication de ses carnets a permis au grand public de découvrir la face cachée de la rock star mais qui répondrait aujourd'hui à la question : « Savez-vous qui était Jim Morrison ? » par « – Un poète américain du vingtième siècle ! » ? La quinzaine de contributeurs rassemblés ici ont tous participé à un exercice d'admiration. Dans cette auberge espagnole, chacun est venu comme il était et a apporté ce qu'il avait de plus cher pour le partager avec nous lors de ce feast of friends [festin entre amis] : José Correa a amené ses pinceaux, CharlÉlie Couture sa vista poétique, Jean-Yves Reuzeau son œil biographe, Philippe Paringaux sa mémoire Rock & Folk, Bernard Lonjon son infatigable curiosité, Trevor Rutherford son art du travestissement, Daniel Malbranque sa connaissance encyclopédique des poètes et Jean-Louis Kuffer ses délicieux souvenirs californiens. Frédéric Bertocchini et Bertrand Lemmonier nous ont rejoint un peu plus tard, l'un avec une bande dessinée sous le bras et l'autre avec un panier de champignons hallucinogènes à la main... Qu'ils en soient tous remerciés. Comme d'habitude, la deuxième partie du numéro présente le travail de plusieurs écrivains autour d'un thème imposé (en l'occurrence « Voyeurisme et séduction). Ainsi, Laurie Leiner, Franck Evrard, Bernard Duteuil, Annick Demouzon, Jean-Claude Delayre et Jérôme Van der Meersch ont rempli leur copie avec application.
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (15 € + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]
Instinct nomade n°3 : Faut-il canoniser Joseph Delteil ?
Broché : 258 pages
Date de publication : mars 2019
ISBN-10 : 295672231X
ISBN-13 : 978-2956722311
Dimensions du produit : 15,6 x 1,7 x 23,4 cm
Prix : 15,00€
Pour la troisième parution de la revue Instinct nomade, nous avons fait le choix de Joseph Delteil. Cet écrivain unique en son genre est mort en 1978 et continue à être lu aujourd'hui encore par un public de passionnés. En 2018, le quarantième anniversaire de sa mort a été dignement fêté par des rééditions, en revue (Souffles, Europe) et par des spectacles et des hommages publics. C'est sans doute pour cela que nous avons cru prudent d'attendre un peu pour prendre la mesure de l'événement et ainsi éviter les redites. Pour réaliser un portrait le plus fidèle possible, nous avons fait appel à des delteilliens historiques mais aussi à des intervenants inattendus. Joseph Delteil (1894-1978) est un écrivain iconoclaste qui n'a pas cessé d'embarrasser la critique : à ses débuts poète symboliste, puis romancier surréaliste, ensuite vaguement historien, plus tard encore chantre de l'Occitanie et enfin autobiographe multimédiatisé au crépuscule de sa vie. Sa particularité est d'avoir été (et d'être encore) un auteur aimé des écrivains et des peintres. Mais il serait réducteur de s'en tenir à ce signe distinctif. Joseph Delteil vaut beaucoup mieux que cela et il reste unique dans le paysage littéraire en digne descendant de Rabelais. Au début des années 20, Joseph Delteil est monté à Paris de son Languedoc natal pour y faire fortune, pour y vivre sa vraie vie : « Arriver un beau matin à Paris n'ayant pour armes et charmes que mes deux sabots : ma naïveté et mon bon sens, et s'y retrouver d'emblée en première catégorie, avec mes pairs Morand, Montherlant, Blaise Cendrars, etc., en tête à tête avec ces demi-dieux qui ont nom Valéry, Gide, Claudel, quelle étonnante aventure ! » Delteil atteint le faite de sa gloire en 1925 avec une Jeanne d'Arc très controversée qui coupe la France en quatre (trente ans plus tôt l'Affaire Dreyfus l'avait déjà coupée en deux) : ceux qui aiment (Montherlant), ceux qui haïssent (Breton), ceux qui balancent entre deux rives (Claudel) et ceux qui méprisent (Mauriac). Il jouit sans réserve de cette célébrité toute neuve en courant les salons, en séduisant femmes et filles, en jouant ses droits d'auteur à la roulette et sur les champs de course. Il devient une attraction que l'on s'arrache, un phénomène de foire. Mais comme Breton l'avait sans doute pressenti, Joseph Delteil est en train de rentrer dans le rang. S'en suivra un série de biographies romancées (Napoléon, Don Juan, Henri IV) et d'ouvrages évoquant sa région natale qui, sans être de facture classique, n'en seront pas moins perçus comme tels. Frédéric-Jacques Temple – qui avait son rond de serviette chez les Delteil – a sans doute résolu une partie de l'énigme : « Delteil n'est pas un écrivain français, c'est-à-dire parisien, mais un occitan qui utilise le français, langue acquise et non vernaculaire ». Son œuvre a été adaptée au théâtre (Jésus II, François d'Assise), au cinéma (La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer) et le Delteil des dernières années a été considéré comme un sage par les enfants de mai 68. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cercle des lecteurs de Delteil ne s'est pas rétréci depuis sa mort il y a quarante ans.
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (15 € + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]
Instinct nomade n°2 : Les fidélités de Georges Brassens
Broché : 228 pages
Date de publication : septembre 2018
ISBN-10 : 1726410811
ISBN-13 : 978-1726410816
Dimensions du produit : 15,6 x 1,5 x 23,4 cm
Prix : 15,00€
Pour cette deuxième livraison de la revue Instinct nomade, le choix de Georges Brassens s'est vite imposé à nous parce que celui qui se voulait simple parolier, s'il fut célèbre de son vivant, n'a toujours pas obtenu la place qu'il méritait dans l'histoire de la littérature : celle d'un poète au même rang que Prévert, Aragon ou Eluard. Si son œuvre lui a survécu c'est en partie parce qu'elle est chantée en France et dans le monde par des centaines d'interprètes passionnés. C'est aussi parce que ses amis et ses proches travaillent à garder vivant son souvenir. Mais attention, à la longue, la mémoire devient moins précise et la légende s'installe. Gageons que ce ne sera pas le cas pour Georges Brassens.Nous avons souhaité rassembler ici des spécialistes de son œuvre mais aussi des amis et des anonymes : Joel Favreau, Pierre Cordier, Jean-Paul Sermonte, Bernard Lonjon, Jean Bonnefon, Pierre Schuller, Paul Ghézi, Isabelle Felici, Bernard Wagnon, Régine Monpays et quelques autres, tous restés fidèles au souvenir d'un homme rare qui a éclairé leur vie. Parmi les nombreux sujets traités : Brassens et les femmes, les lieux de Georges Brassens, Brassens anarchiste, Brassens à l'Académie Française, Brassens et l'Italie, des portraits de ses amis Armand Robin, Pierre Nicolas, René Fallet, etc.
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (15 € + 5€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]
Instinct nomade n°1 : Jean Cocteau, l'enchanteur pourrissant
Broché : 200 pages
Date de publication : mars 2018
ISBN-10 : 1986619141
ISBN-13 : 978-1986619141
Dimensions du produit : 15,6 x 1,3 x 23,4 cm
Prix : 12,00€
Aujourd'hui encore, 55 ans après sa mort, Jean Cocteau fait toujours la une des journaux : de nouvelles expositions de ses dessins et de ses peintures, la publication d'inédits, un musée qui lui est dédié, un film, un procès entre ayants-droit, etc. Le plus étrange est que cet artiste protéiforme en constante révolution a été méprisé de son vivant par beaucoup de ses pairs et qu'il le reste dans sa postérité. Il n'est pas rare de lire ou d'entendre à son propos que ses dessins sont de pâles copies de ceux de Picasso, que son cinéma est l’œuvre d'un bricoleur du dimanche, que son théâtre imite sans éclat les dramaturges grecs, que sa poésie aspire au feu d'artifices mais est sans âme et que ses romans sont bien légers. Enterrée de son vivant l’œuvre de Jean Cocteau traverse le temps sans vieillir. Le poète de la Crucifixion continue à renaître de ses cendres et il n'y aucune raison que cela cesse, n'en déplaise à ses détracteurs. Le choix d'un titre qui ne se réfère à aucun de ses livres pour chapeauter ce dossier est volontaire : Jean Cocteau est un homme qui a placé très haut l'amitié et le compagnonnage entre créateurs. Guillaume Apollinaire avait le double-statut d'ami et de maître et c'est sous son influence que le tout jeune homme passa, en une paire d'années, de La Lampe d'Aladin au Potomak. L'Enchanteur pourrissant est une œuvre de Guillaume Apollinaire, écrite à dix-huit ans, publiée en 1909, et centrée sur le personnage de Merlin, issu de la légende arthurienne. Mélange de théâtre, de poésie et de roman, il contient un très grand nombre de références aux mythologies antiques, en particulier celtiques, et à la Bible. Cocteau cinéaste s'en inspirera largement pour le scénario du film l’éternel retour (1943). Il y a bien des similitudes entre Merlin, génie aux multiples talents, – qui doit se battre pour survivre dans un monde bien réel mais qui doit aussi faire face à des menaces venues d'un univers onirique – et Cocteau qui entretient des relations étroites avec la Mort : « Quelques sphinx s'étaient échappés du joli troupeau de Pan. Ils arrivèrent près du monstre et apercevant ses yeux luisants et clairvoyants malgré l'obscurité, l'interrogèrent. » Ainsi, dans toute l’œuvre de Cocteau – ses poèmes, ses films, ses dessins, son théâtre – du Cap de Bonne Espérance au Requiem, la mort et le sommeil sont omniprésents. Si Cocteau s'est surexposé sa vie durant c'est sans doute parce qu'il aspirait à l'invisibilité. Et il a gagné son pari puisque si son nom est une marque universelle que nul n'ignore, sa poésie, elle, n'est lue que par un cercle restreint d'initiés. C'est donc un portrait « impressionniste » de Jean Cocteau réalisé à l'emporte-pièce par une douzaine de journalistes et d'écrivains (avec même le concours d'un avocat pour relire son testament) que nous vous proposons dans ce dossier. Comme la célèbre série de livres pour enfants (les Martine) vous pourrez découvrir : Cocteau à l'Académie, Cocteau à Venise, Cocteau et la publicité, Cocteau et le cinéma, Cocteau et la mort, Cocteau et l'an 2000, les roulottes de Jean Cocteau, etc. Et comme il avait aussi ses détracteurs, il nous a paru logique d'accueillir dans ces pages le point de vue de ceux qui ne l'aimaient pas : Autant-Lara, Mauriac, Mourousy, Serge-Rainer. La deuxième partie de ce premier numéro d'Instinct nomade consiste en un exercice imposé où il fut demandé à 4 écrivains de réfléchir à la question suivante : « La malédiction est-elle inscrite dans les gènes du poète, du peintre, du musicien ou du philosophe ou s'agit-il seulement d'une posture, d'une stratégie marketing pour sortir du lot ? »
Pour le commander chez l'éditeur: chèque à l’ordre de Bernard Deson (12 € + 4€ port), éditions Germes de barbarie – 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 06 75 96 04 55 ou paiement Paypal : [email protected]